Vous connaissez, monsieur Bassères, le caractère spécifique de notre département des Pyrénées-Orientales, dont le taux de chômage est le plus élevé de France. Sa position méridionale attire : les chômeurs préfèrent habiter Perpignan que le Nord de la France. Les difficultés de Pôle emploi seront en outre accrues par la fermeture de la maison de l'emploi, financée par le conseil général et la ville de Perpignan. Dans ce contexte, j'insiste sur la nécessité de renforcer la communication entre Pôle emploi, les organismes de formation, les lycées et les universités, car beaucoup d'élèves et d'étudiants suivent des formations qui ne correspondent pas du tout aux besoins d'emploi dans le département. Un exemple : à Saint-Laurent-de-la-Salanque dont j'ai été maire, 1 500 demandes d'emploi ont été déposées par des jeunes de vingt à vingt-cinq ans alors que la commune compte 9 000 habitants, une situation particulièrement déprimante.