Votre audition vient à point nommé, Monsieur l'ambassadeur, l'Union européenne vivant une période de transition importante, qui n'est pas seulement due au renouvellement de la Commission.
On a le sentiment que la Commission navigue entre deux eaux pour ce qui est de sa doctrine économique. Après plusieurs années d'échec patent de la politique menée en Europe et dans d'autres parties du monde, les interrogations sont légitimes. Comment analysez-vous le changement de pied tant de la Commission que de la Banque centrale européenne (BCE) en matière de politique économique ?
Dans les 315 milliards d'euros du plan Juncker, quelle est la part de recyclage de l'argent existant et la part de ressources nouvelles ?
En matière de politique extérieure – pour autant qu'elle existe –, quelle doit être l'attitude de l'Union européenne à l'égard de la Russie ?
Enfin, quel regard portez-vous sur la nouvelle Commission dans laquelle se conjuguent peut-être évolution de la doctrine économique et renouvellement des personnes ?