Le plan Juncker est un cautère sur une jambe de bois. Le montant envisagé correspond à peine à un point de PIB pour l'ensemble de l'Union européenne. Seule la monétisation de la dette vis-à-vis de la BCE – institution certes indépendante, mais que vaut l'indépendance en temps de crise ? –, c'est-à-dire les avances directes aux États, produirait un effet, immédiat de surcroît. Cette solution rencontre-t-elle un écho au sein de la Commission ?