Intervention de Pierre Lequiller

Réunion du 2 décembre 2014 à 17h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

Vous jugez intéressante l'architecture de la nouvelle Commission européenne. Aura-t-elle, selon vous, un effet sur la collégialité des décisions ? L'Union européenne est à un tournant et, s'il est mal pris, nous nous enfoncerons dans l'euroscepticisme : une réflexion est-elle engagée sur la gouvernance, notamment sur celle de la zone euro ? M. François Hollande avait parlé à ce sujet d'un « président stable ». Quelle position la France défend-elle en ce domaine ? D'autre part, quelle solution propose-t-elle en matière d'harmonisation fiscale, notamment pour l'impôt sur les sociétés ? M. Hollande a aussi évoqué « l'Airbus de l'énergie » ; que faut-il entendre par là, sur un plan pratique ? Pensez-vous que l'on puisse se dispenser de réviser entièrement les accords de Schengen ? A-t-on conscience, au niveau européen, que l'on donne l'impression aux citoyens que les frontières extérieures de l'Union ne sont pas défendues ?

Alors que M. Cameron a promis l'organisation d'un référendum sur le maintien de son pays au sein de l'Union européenne, le fait que le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) ait gagné une deuxième élection législative partielle suscite une inquiétude réelle à l'idée que le Royaume-Uni pourrait sortir de l'Union. En parle-t-on, et si oui, en quels termes ? Les Britanniques ont dit qu'ils exigeraient la renégociation des traités ; que fera-t-on ? Chacun est conscient que le Royaume-Uni doit rester au sein de l'Union européenne et que sa sortie serait une perte très sérieuse pour l'Europe, mais chacun est tout aussi conscient que l'on ne doit pas céder au chantage de M. Cameron. Où en est la réflexion à ce sujet ?

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