Le champ de compétence de l'Agence de la biomédecine inclut le sang de cordon ombilical qui, comme la moelle osseuse, regorge de cellules-souches hématopoïétiques et peut sauver des vies : des greffes de cellules-souches de cordon peuvent être indiquées dans le cas de maladies sanguines comme les leucémies ou les lymphomes. À l'instar du don d'organes ou de sang, le don de sang de cordon repose sur la gratuité, l'anonymat et le consentement. En pratique, il est prélevé à la maternité après accord de la mère et il est immédiatement transporté.
Les banques de sang de cordon sont reliées entre elles au sein d'un réseau français du sang placentaire. Un réseau international s'est constitué pour pallier le fait que la compatibilité entre les cellules-souches issues de sang de cordon et les receveurs potentiels est extrêmement rare, de l'ordre d'un pour un million. Ce réseau international comprenait déjà quelque soixante-quatorze pays en 2010 et 700 000 à 800 000 profils potentiels.
En France, un ambitieux programme de prélèvement de sang de cordon avait été mis en place, il y a quelques années. Où en sommes-nous ? Les objectifs ont-ils été atteints ? Est-il prévu de relancer le programme ?