Madame Courrèges, nous vous adressons tous nos voeux de réussite dans votre nouvelle mission même si nous ne doutons pas de votre succès.
Ma première question porte sur le don d'organes. Dans nos permanences, nous recevons beaucoup de personnes et de représentants d'associations qui souhaitent la réouverture du débat sur ce sujet, compte tenu des besoins. Nombre d'entre nous sont prêts à s'engager pour faire avancer les choses dans le respect de l'éthique et pour mener le débat jusqu'à son terme. D'aucuns préconisent l'organisation de campagnes dans les entreprises. Compte tenu de vos précédentes fonctions dans le domaine de l'éducation, ne pensez-vous pas que certaines actions pourraient être envisagées dans les écoles, afin de sensibiliser au don d'organes dès le plus jeune âge ? Il s'agit de faire évoluer notre comportement culturel face à cet acte, sachant que 40 % des familles le refusent, en dépit des avancées législatives en la matière.
Ma deuxième question concerne le don de moelle osseuse. Certaines personnes ne peuvent plus faire de don, après avoir été touchées par des maladies telles que le cancer, même après une rémission totale. Ne faudrait-il pas assouplir certaines contraintes, d'autant que ces personnes le demandent, ces dons étant aussi pour elles le signe d'une guérison totale ?