Intervention de Philippe Duron

Réunion du 10 décembre 2014 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Duron :

Il est essentiel que le Parlement suive de près les paramètres financiers du projet pour éviter une dérive de l'endettement de la SGP – comparable à celle de la dette de RFF –, ou les problèmes de coût de fonctionnement que pourrait connaître le STIF. Le coût global du projet atteint 43 milliards d'euros si l'on prend en compte le Grand Paris Express pour 28 milliards, et le plan de mobilisation pour les transports pour 17 milliards. La SGP sera amenée à rembourser un emprunt durant quarante ans, soit jusqu'en 2070. Il pourrait être judicieux de sanctuariser les recettes déjà affectées à la SGP, et d'envisager la création d'une recette nouvelle au-delà de 2020 pour pallier l'éventualité d'une insuffisance des ressources.

En matière de financement, nous avons abordé le coût des infrastructures mais très peu évoqué les matériels alors qu'ils nécessiteront de dépenser environ 6,5 milliards pour faire fonctionner l'ensemble des réseaux. Les coûts d'exploitation supplémentaires à la charge du STIF, qui sont estimés à 750 millions d'euros par an, ne doivent pas non plus être oubliés.

Le contrôle est un élément essentiel pour que le projet parvienne à son terme. L'évolution du Grand Paris doit faire régulièrement l'objet d'un suivi.

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