Intervention de Yves Albarello

Réunion du 10 décembre 2014 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Albarello, corapporteur :

Monsieur Jean-Yves Caullet, vous avez raison : l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle est bien la porte d'entrée de la France entière. Le réseau de transport du Grand Paris doit donc être interconnecté, notamment avec les lignes TGV de façon à ce qu'il irrigue tout le pays.

Le plateau de Saclay qui concentrera la science et le savoir français sera desservi par la ligne 18. Peut-être aurait-il été souhaitable que la mise en service de cette ligne s'effectue plus tôt. Il reste qu'elle est bien retenue dans le projet, et que ce territoire connaîtra un fort développement grâce à l'implantation d'entreprises et d'établissements d'enseignement supérieur.

Sans le contrôle parlementaire et le travail de suivi permis par la révision constitutionnelle de 2008, on pourrait par exemple craindre que les filières de recyclage de l'économie circulaire en restent au stade du discours. Nous sommes heureux d'avoir souligné l'importance de ce problème, et nous resterons vigilants sur ce sujet. Monsieur Philippe Duron, afin de surveiller l'évolution de la dette de la SGP, j'espère qu'un rapport d'information suivra celui-ci, et celui que nous avions déjà présenté lors de la législature précédente avec Mme Annick Lepetit.

Monsieur Jacques Krabal, vous nous avez interrogés sur le financement du projet. Sur ce sujet, je rends hommage à M. Gilles Carrez qui est à l'origine de l'affection à la SGP d'un certain nombre de recettes fiscales : l'IFER, la taxe sur les bureaux, et la taxe spéciale d'équipement. Les recettes ne sont actuellement pas toutes dépensées : elles permettront de lever l'emprunt sur le premier tronçon du Grand Paris Express qui sera complété par un prêt de la BEI.

N'oublions pas que nos prédécesseurs se sont posé les mêmes questions que les nôtres quand il a fallu investir pour les expositions universelles du tournant du XXe siècle ou construire le métro parisien. Gustave Eiffel a dû avoir bien du mal à imposer sa tour pourtant devenue le monument le plus visité du monde ! Devons-nous aujourd'hui nous arrêter dans notre élan alors même que l'économie de la France et celle de l'Europe souffrent de sous-investissement ? Nous avons l'opportunité extraordinaire de relancer notre économie ; nous ne devons pas avoir peur. Faudrait-il ne rien faire ?

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