Je veux vous faire part de mon expérience puisqu'il s'agit de la deuxième commission spéciale à laquelle je participe. Lors de l'examen du projet de loi sur la transition énergétique, les auditions puis les séances de la commission spéciale ont été menées à marche forcée. Résultat, seul un petit nombre de députés a pu prendre part à l'intégralité des débats. Il me semble qu'il faut parfois savoir desserrer l'étau de l'ordre du jour. Ce Gouvernement évoque sans cesse la nécessaire concertation préalable à l'élaboration d'un projet de loi. Peut-être pourrait-il envisager d'étendre cette concertation au Parlement et lui accorder deux semaines pour produire un travail sérieux de commission.