Vous êtes à la tête de radios auxquelles nous tenons car elles incarnent le service public, la France et l'excellence. Vous comprendrez donc la peine que je ressens en voyant certaines personnes se détourner de France Inter parce qu'elles n'y trouvent plus la qualité, l'originalité, la différence qu'elles attendent de la part de cette radio. Une radio de service public – comme la gauche si j'osais cette comparaison – a vocation à faire rêver. Je sais que ce n'est pas toujours simple face aux réalités économiques. Mais, malgré les difficultés que vous rencontrez, quelles sont les solutions pour faire entendre de nouveau cette différence ? Que répondre à ceux qui regrettent que notre radio préférée cède parfois à la solution de facilité et à la mode du lynchage alors que votre public attend que soient cultivées la différence et la diversité ? S'il faut dire sur les ondes qu'il y a du noir, il faut aussi dire qu'il y a du rose.
Enfin, quelles solutions envisagez-vous d'apporter au problème des salariés précaires sur lequel nous sommes régulièrement interpellés ?