On ne saurait rejeter d'un revers de main les contrats uniques d'insertion, qu'il s'agisse du contrat d'accompagnement dans l'emploi dans le secteur non marchand, ou du contrat initiative emploi dans le secteur marchand. Dans ma ville, nous avons embauché plus de 150 personnes en contrats d'accompagnement, dont 33 sont encore en cours. Tous les autres ont trouvé un emploi, dans le secteur public ou dans le secteur privé. C'est donc un bon résultat. Mais les services de l'emploi refusent maintenant d'accorder des dérogations pour plusieurs contrats que nous voulions reconduire. Cela traduit-il désormais un rejet de cette formule par les pouvoirs publics, compte tenu de la création des emplois d'avenir, ou peut-on espérer la poursuite des contrats en cours ?
Quels soutiens seront apportés aux responsables de collectivités locales et d'associations, appelés à jouer un rôle majeur pour la mise en place des emplois d'avenir, notamment en matière de formation et d'accompagnement ? Car l'exercice de ces missions représentera nécessairement un coût pour les collectivités.
Moyennant quoi, nous ne nous opposons pas fondamentalement à ce projet de loi et souhaitons pouvoir l'améliorer.