À mon sens, la politique de transport et de déplacement ne devrait pas échapper au secteur public. Il est donc légitime que le Parlement s'intéresse à la manière dont les autoroutes ont été privatisées il y a quelques années, de même qu'il est logique que nous nous demandions comment faire en sorte que l'État redevienne un véritable acteur des politiques publiques de ce secteur.
Monsieur le rapporteur vous avez évoqué la nécessité de « s'extraire d'une mécanique implacable » dont les effets risquent de s'amplifier au fil du temps, si nous voulons répondre aux besoins des usagers et restaurer la place de l'État. Disposez-vous d'informations précises concernant le coût de la résiliation que vous appelez de vos voeux ? Le chiffre de 20 milliards d'euros vous paraît-il réaliste ?