Ayant été amené, en tant que rapporteur pour avis sur le budget des transports, à rencontrer régulièrement les dirigeants des sociétés d'autoroute, j'ai été frappé qu'ils n'aient pas daigné faire le moindre geste, malgré nos demandes répétées, nos propositions et l'écoute que nous leur avons accordée. Ce n'est pas à des partenaires que nous avons eu affaire mais à des acteurs forts de leur bon droit, refusant d'écouter la parole publique.
On ne saurait nous reprocher de mettre en cause la parole de l'État sans mettre en cause la représentation nationale. Étant donné la saturation de nos réseaux – hier, des centaines de milliers d'automobilistes étaient coincés à Paris et à Lille –, ces dirigeants se doivent de contribuer à un aménagement qui favorise la multimodalité, le transfert et l'organisation des métropoles.