Malheureusement, ce dispositif est inégalement développé selon les territoires.
Il faudrait ensuite renforcer les missions des services de médecine préventive universitaire et accélérer leur transformation en centres de santé. La situation de nos jeunes étudiants et étudiantes en matière de santé est dramatique, surtout pour les filles. Ce dispositif tarde à se mettre en place. Les raisons en sont sans doute économiques, mais les conséquences sociales sur la vie de nos futurs professionnels sont énormes.
Il faudrait enfin développer la formation des professionnels de santé sur l'ensemble des moyens contraceptifs et en améliorer la prise en charge. La formation des médecins, qui bénéficient maintenant d'une formation continue, mériterait d'être revue en ce domaine.
Bien sûr, nous souhaitons que l'on conforte l'exercice du droit à l'IVG et que l'on veille à son accompagnement. Cette intervention doit être pratiquée dans la sécurité et la dignité, ce qui est encore discutable dans les services dont l'éthique n'impose pas une approche médicale protégeant la santé de la femme.