En Grande-Bretagne, les services de renseignement ont expliqué que le cadre juridique britannique ne pouvait s'appliquer aux citoyens qui utilisent des services de droit américain, tels que Skype, Facebook ou Twitter. Il faudra donc, dans la future loi, définir précisément le cadre juridique applicable à ceux de nos concitoyens qui utilisent, soit des services proposés par des entreprises étrangères, soit des serveurs étrangers. Comment la DGSE et la DGSI parviennent-elles à identifier les djihadistes en Syrie ou en Irak, sachant qu'ils communiquent plus souvent par Internet – via des entreprises étrangères – que par téléphone ? Mme Thatcher avait demandé aux services canadiens d'espionner certains de ses ministres, qu'elle soupçonnait de déloyauté : il faut aussi se poser la question de la coopération entre les services.