Intervention de Nathalie Bajos

Réunion du 10 décembre 2014 à 14h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Nathalie Bajos, socio-démographe, directrice de recherche à l'INSERM, responsable de l'équipe « Genre, santé sexuelle et reproductive » :

L'approche du texte de loi amènera forcément des déconvenues. Ce n'est pas en promouvant la contraception d'urgence que l'on fera baisser les grossesses non prévues dans les outre-mer, où leur nombre est très élevé. Les grossesses non prévues diminueront si l'on favorise l'accès à la contraception dans sa globalité. Certes, la contraception d'urgence est très peu utilisée en France, mais l'isoler des autres méthodes contraceptives ne constitue pas une bonne stratégie de santé publique.

Je termine en disant qu'un rapport a été publié récemment sur la situation aux Antilles et en Guyane. Nous pourrons vous le communiquer.

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