Intervention de Philippe Aigrain

Réunion du 1er octobre 2014 à 18h00
Commission de réflexion sur le droit et les libertés à l’âge du numérique

Philippe Aigrain :

Prenons tout de même un exemple concret : lorsque la Bibliothèque nationale de France conclut un partenariat public-privé d'exploitation de documents relevant du domaine public et négocie d'obtenir 20 % du chiffre d'affaires de cette exploitation – par exemple, la vente sous forme d'EPUB de ce qui est fourni gratuitement par le biais du projet Gutenberg ou d'Internet Archive –, la CADA n'a pas vocation à s'appliquer. En revanche, nous souhaiterions vivement qu'elle puisse s'appliquer au contenu des accords négociés avec les acteurs privés, afin qu'au moins le cheval de Troie ne soit plus un secret pour le public.

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