Si la mise en place d'une clause d'ouverture de données publiques par défaut est une question de principe, son adoption éventuelle se traduit par des conséquences techniques. Il est bon pour la productivité des administrations que l'ouverture par défaut soit prise en considération le plus en amont possible, c'est-à-dire dès la conception et la réalisation des systèmes d'information ou des applications informatiques, afin que la production des données, leur ouverture potentielle et les échanges avec le monde extérieur – par exemple au moyen d'interfaces de programmation (API) – soient gérés dans les meilleures conditions. La même problématique se pose au sujet de la protection des données personnelles et en particulier de la nécessité d'anonymiser ces données avant de les rendre publiques.