Poser cette question, c'est déjà un peu y répondre. Vous seriez effrayés si je vous disais combien de systèmes tournent sur des noyaux vieux de trente ans ; or, l'un des obstacles à l'ouverture des données réside souvent dans les difficultés que pose leur mise en oeuvre sur des systèmes qui n'ont pas été conçus pour cela. C'est un fait, l'open data passe par le renouvellement de ces systèmes, qui prendra peut-être une dizaine d'années. La DISIC s'est saisie du problème, et le cadre d'architecture technologique prépare les conditions de l'interopérabilité et de la circulation des données. Par ailleurs, il reviendra à l'administrateur des données publiques de se prononcer sur la gouvernance de la donnée, et de produire un rapport annuel sur l'intelligence de sa circulation. Mais, je le répète, restructurer le système actuel pour le rendre simple, fluide, efficace et sûr prendra une dizaine d'années.