Nous ne pouvons pas nier le fait que, si elle est parfois invoquée comme un prétexte à certaines résistances, la protection de la vie privée est aussi une vraie nécessité, reconnue par les partisans de l'open data eux-mêmes : il ne faut donc ni surprotéger, ni sous-protéger. Ainsi, en ce qui concerne les bases SNIIRAM de l'assurance maladie, qui constituent l'un des gros enjeux en matière d'open data, il est certain que si des incidents survenaient dans les années qui viennent, on oublierait les immenses services rendus par cette base en termes de prévention et de pharmacovigilance pour se focaliser sur les conséquences dommageables d'une anonymisation réalisée de manière imparfaite.