Un mot capital a été prononcé, celui de « risque », au sujet duquel il me semble que nous ne devons pas être dogmatiques. Je ne suis pas aussi optimiste que M. Verdier qui, constatant qu'aucune catastrophe n'est survenue pour le moment, estime que la loi de 1951 suffit à nous protéger. En réalité, la situation a beaucoup évolué : aujourd'hui, on dispose de multiples sources d'informations et de techniques permettant de les recouper, ce qui multiplie les risques. Rien qu'avec les compteurs intelligents, les techniques les plus sophistiquées d'analyse des données recueillies permettent de savoir tout ce qui se passe au domicile d'une personne, et même connaître la marque de sa machine à laver ou l'heure à laquelle elle se lève.