La loi va devoir évoluer. Ainsi, on considère à l'heure actuelle qu'une donnée est soit anonyme, soit personnelle, ce qui n'est pas vraiment le cas d'un point de vue technique. Pour autant, la question de l'anonymisation – et de ses limites – ne peut être éludée. Nous devons travailler dans un esprit d'analyse de risque : pour chaque situation donnée, il nous revient de peser les bénéfices et les risques avant de prendre la décision qui convient.
Pour conclure, j'aimerais savoir si les administrations qui ne possèdent pas la capacité technique d'anonymiser elles-mêmes leurs données peuvent s'adresser à Etalab, et si l'on ne pourrait pas envisager une sorte de mutualisation des compétences en la matière.