Monsieur le Premier ministre, je connais et apprécie votre parcours. Vous avez montré votre aptitude à être un grand homme d'État et un serviteur hors pair de la France lorsque vous avez eu à exercer des responsabilités ministérielles, puis la fonction de chef du Gouvernement. Tout au long de votre vie d'engagement, vous avez su agir en toute transparence, avec la rigueur qui vous est propre, plaçant votre action au-dessus de tout soupçon, agissant toujours en conscience, au nom de l'intérêt général.
Vous n'êtes toutefois pas sans connaître les caricatures et les raccourcis faciles qui peuvent accompagner les nominations d'anciens responsables politiques au Conseil constitutionnel. Que pensez-vous de cette situation, de ces possibles polémiques ? Que mettriez-vous en avant pour affirmer votre indépendance vis-à-vis tant de votre parcours passé que de l'autorité qui va, selon toute vraisemblance, vous nommer ?