Fixer un délai de trente jours est peut-être ambitieux mais il n'est pas impossible d'imaginer qu'à terme, notre pays fasse profondément évoluer sa procédure d'inscription dans un sens qui permette de réduire des délais qui nous paraissent aujourd'hui incompressibles, par exemple en attribuant à chaque électeur un numéro facilitant la gestion de son inscription ou en se dotant d'outils informatiques efficaces.