Intervention de Jean-Yves Le Déaut

Réunion du 24 novembre 2014 à 16h30
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut, président :

Je vous remercie d'être toutes et tous présents cet après-midi à cette audition de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), consacrée à la question du survol de centrales nucléaires par des drones. Cette audition fait suite à celle des principaux responsables de la défense et de la sécurité nationale sur le sujet des drones et de la sécurité des installations nucléaires.

Depuis quelques semaines, une vingtaine de drones au moins ont survolé les centrales et autres installations nucléaires françaises en violation de la loi. Pour contribuer à l'analyse de la situation, l'OPECST organise une audition publique ouverte à la presse, réunissant les principales parties prenantes de la sécurité et de la sûreté des installations nucléaires. Il s'agit d'abord de mieux connaitre les potentialités réelles des drones, ensuite de faire le point sur l'état d'avancement de la règlementation qui leur est applicable, enfin d'examiner dans quelle mesure la situation pourrait justifier une réorganisation des responsabilités en matière de sécurité et de sûreté nucléaire.

Le survol des centrales et autres installations nucléaires françaises par des drones appelle une prise de position publique. Cela a été fait, et nous venons de réaliser une audition dans une configuration habituelle, c'est-à-dire non ouverte à la presse, avec notamment la direction générale de la sûreté nationale. Nous devons, sur ces questions, concilier le respect du secret et la nécessité d'informer, car nos concitoyens nous demandent la transparence sur ces sujets éminemment complexes qui traitent de la sécurité et qui pourraient traiter de la sûreté des installations nucléaires.

L'Office parlementaire a toujours suivi ces questions, et je remercie notamment M. Pierre-Franck Chevet, président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), ici présent. Il le sait, si nous avons une telle autorité en charge de la sûreté nucléaire, et si l'on y a regroupé la radioprotection, c'est dû à un travail continu de l'Office parlementaire pour que notre pays en soit doté.

La parole est libre lors de cette audition où seront abordés plusieurs aspects. Pour qu'elle fonctionne dans de bonnes conditions, voici les méthodes générales employées lors des auditions : chacun s'exprime cinq minutes, ce qui permet ensuite, avec des parlementaires présents dans la salle, de lancer un débat.

Je remercie de leur présence les parlementaires présents : Mme Catherine Procaccia, sénateur, vice-président de l'Office, M. Denis Baupin, député, vice-président de l'Assemblée nationale, et Mme Anne-Yvonne Le Dain, députée, vice-présidente de l'Office, qui suivent particulièrement cette question à l'Office. Le sénateur Pierre Médevielle était là tout à l'heure, mais n'a pu rester à cette deuxième audition.

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