La France fait les réformes qu'elle veut. La France ne fait pas des réformes parce que la Commission européenne le lui demande, mais parce que le Gouvernement l'estime nécessaire. Ensuite, sur la méthode, il y a deux possibilités. Soit on mène des réformes de manière très volontariste, voire brusque, au risque de blocages. Soit les réformes sont menées sur plusieurs années, en plusieurs fois. Les réformes ne doivent pas nécessairement faire mal. Ne dégoutons pas non plus les Français des réformes.
S'agissant du plan Juncker, il faut rappeler l'analyse sur laquelle il est fondé et qui me semble juste : il y a beaucoup de liquidités en Europe, le problème est de les drainer vers l'investissement en offrant une rentabilité suffisante. L'argent public mobilisé a pour objectif de réduire le risque et ainsi d'attirer de l'argent privé qui cherche à s'investir. Il est en outre difficile de mobiliser beaucoup d'argent public quand on est en situation d'endettement élevé.
La Commission a ensuite adopté, à l'unanimité moins trois voix, la proposition de conclusions ainsi rédigée :
« La Commission des affaires européennes,