– Il me semble qu'il ressort de l'ensemble des interventions qu'il ne faut pas exagérer les incidents actuels sans les minimiser toutefois. Ils nous alertent d'une façon générale sur les risques que font peser les emplois inadéquats malveillants des drones. C'est pourquoi la mobilisation de l'administration est forte face à l'évolution possible des risques. Il est toujours très difficile d'avoir une pédagogie et de fournir des explications dans ce domaine de gestion de la sécurité. Aujourd'hui, le SGDSN publie le plan contre le virus Ébola et les journalistes m'interrogent : est-ce que cela signifie une aggravation des risques ? Non, il s'agit au contraire d'une communication « à froid » qui montre qu'on planifie et qu'on essaie d'envisager tous les cas possibles ? Pour les drones, c'est aussi ce qui est en train d'être fait, alors que, peut-être, du retard a-t-il été pris sur le diagnostic, l'évolution possible de certaines technologies ou encore certaines adaptations de notre dispositif. Je remercie M. Delevacque de nous avoir décrit les offres d'équipements de son entreprise, qui sont en cours d'évaluation. Nous avons plusieurs équipements en test dont nous faisons l'évaluation, nous espérons qu'avec d'autres équipements à venir, ils permettront d'aboutir à des solutions concluantes. Nous sommes sur une stratégie de communications très différente de celle sur la lutte contre le virus Ébola : un certain nombre d'études ou d'enquêtes nécessitent la confidentialité jusqu'à leur aboutissement. Nous sommes aujourd'hui mobilisés dans cette phase d'instruction.