– Dès lors que nous avons des survols détectés, nous informons systématiquement les commissions locales d'information (CLI), ce qui a quelques fois entraîné leur réunion. Cela correspond au protocole et à la communication que l'on doit aux CLI autour de nos sites. Les dispositifs de sécurité à l'encontre des menaces externes et malveillantes résultent de dispositions matérielles, organisationnelles et humaines. La « bunkerisation » ou une autre solution relative aux bâtiments combustibles n'est pas forcément optimale. Il faut examiner de façon rationnelle l'ensemble des dispositions possibles.
Suite à l'accident de Fukushima, l'ASN nous a déjà demandé un grand nombre d'évolutions techniques sur nos piscines, dispositions que nous avons déjà mises en place pour certaines, que nous sommes en train de réaliser pour d'autres. Ces dispositions ont pour objectif de, s'il y avait un incident sur une piscine – et pas forcément lié à un drone –, pouvoir assurer dans la durée le refroidissement de tout combustible contenu dans ces piscines. Nous avons et sommes donc en train de renforcer, de façon très significative, le niveau de sûreté de nos installations, comme nous le faisons tout au long de la vie de ces installations. Nous en discutons très régulièrement avec les équipes de l'ASN.