Monsieur Collet, l'InVS est chargée de détecter de manière prospective les facteurs de risque susceptibles d'altérer la santé de la population. Quelle part accordez-vous aux facteurs environnementaux, notamment ceux liés aux pollutions chimiques ?
Le projet de loi de santé prévoit la création d'un institut national de prévention, de veille et d'intervention en santé publique, qui serait issu de la fusion de l'InVS, de l'EPRUS et l'INPES. Où en est ce chantier ?
N'estimez-vous pas nécessaire de découpler la fonction de veille sanitaire de celle de la veille spécifique en santé environnement, sachant que des procédures distinctes permettraient d'accorder à la problématique nouvelle que constitue la santé environnementale une considération à la hauteur des enjeux, je pense en particulier à l'explosion des maladies chroniques ?
Quelle logique voyez-vous à réunir l'éducation à la santé, assurée par l'INPES, et la veille sanitaire, assurée par l'InVS, dans un seul et même institut ?
Enfin, comment appréhendez-vous l'évolution des programmes d'éducation à la santé, notamment en matière de santé environnementale ?