Je salue à mon tour votre présence parmi nous, monsieur Collet.
La maladie de Lyme, pour laquelle il y a un problème de diagnostic et de traitement dans notre pays, est souvent évoquée dans nos circonscriptions. Que pouvez-vous nous dire sur cette maladie méconnue ou sous-estimée par la médecine classique ?
En cas d'urgence sanitaire, l'efficacité de la réponse repose sur la réserve sanitaire gérée par l'EPRUS. Or celle-ci est constituée en grande partie d'agents du secteur public, en sous-effectif, mais aussi d'agents comptabilisés dans le dispositif de réponse d'urgence, en particulier dans les services départementaux d'incendie et de secours (SDIS), si bien qu'une seule et même personne peut être comptabilisée plusieurs fois. À l'heure où le risque de crises sanitaires devrait augmenter, de quelle manière comptez-vous anticiper la demande croissante sans déstabiliser les moyens des services de soins usuels ?
L'urgence sanitaire concerne également les soins somatiques et la prise en charge des traumatismes psychologiques. L'organisation actuelle en la matière repose sur les cellules d'urgence médico-psychologique (CUMP) qui, elles, sont gérées par les hôpitaux. Or les catastrophes de grande ampleur nécessitent de faire appel à des renforts qui dépassent les limites départementales. Comment envisagez-vous la coordination de l'organisation des urgences psychologiques entre l'EPRUS et les CUMP ?