Monsieur Collet, je suis très heureux de votre présence parmi nous aujourd'hui.
Perturbateurs endocriniens, phtalates, dont une étude américaine a démontré récemment l'impact délétère sur le développement intellectuel des enfants exposés in utero ; chikungunya, dengue, virus Ebola, maladie de Lyme ; clusters de maladies rares, comme la maladie de Charcot, dont on suspecte la cause environnementale ; pollution de l'air, responsable de 20 000 à 40 000 morts par an en France. On le voit : de nouveaux risques émergent, plus ou moins identifiés, liés à des facteurs infectieux, endocriniens ou environnementaux. Dans ce contexte, le rôle de veille de l'InVS est tout à fait fondamental.
Les organisations régionales de veille sanitaire sont-elles dotées de moyens suffisants pour faire face à ces problématiques ? Ont-elles la capacité d'orchestrer une réponse rapide et efficace sur le territoire en cas d'émergence d'un risque ou de constat d'une anomalie ?
Existe-t-il un schéma organisationnel européen de partage des données ? En particulier, les recherches et les résultats en matière de veille sont-ils mutualisés ? Des suivis de cohortes coordonnés au niveau européen sont-ils réalisés, de façon à ne pas multiplier les études redondantes ?