Vous soulignez que l'AFD est un outil bilatéral de développement et évoquez la situation dans différents pays, dont la Centrafrique. Or l'Agence n'oriente directement que 30 millions d'euros vers la République centrafricaine, ce qui peut paraître faible au regard de l'état de délabrement général d'un pays qui, depuis que l'armée française est intervenue, n'a malheureusement pas retrouvé de structures étatiques et administratives. L'AFD soutient-elle des programmes de formation de cadres qui pourraient aider à restructurer un État particulièrement déficient ?
Vous avez également mentionné l'action menée par l'AFD, notamment en coopération avec l'Institut Pasteur, contre l'épidémie de fièvre Ebola en Guinée. Au-delà de ces actions qu'il convient de saluer, comme le Président de la République l'a d'ailleurs fait sur place, l'Agence consacrera-t-elle un programme spécifique à la recherche d'un vaccin susceptible d'éradiquer la maladie ?
Vous avez enfin souligné l'importance de l'accès à l'énergie sur le continent africain et les enjeux climatiques qu'il emporte. Quelles grandes orientations souhaitez-vous privilégier face à l'explosion de la demande énergétique que provoque l'activité économique ? Comment aider plus particulièrement certaines formes de production ? Comment accompagner le développement plus marqué de certaines zones que les plus optimistes appellent « corridors de développement » ?