Les deux tiers des dons accordés par l'AFD vont aux seize pays pauvres prioritaires, avez-vous indiqué, étant entendu que ces dons représentent une capacité d'intervention relativement faible. Par ailleurs, 8 % de votre intervention concerne le secteur privé. Compte tenu de la faiblesse des dons et de la difficulté à prêter à des pays peu solvables, comment aider le développement d'une activité privée ? En particulier, que représente l'intervention de Proparco dans les seize pays mentionnés ?
Nous comprenons que l'intervention de l'Agence vise essentiellement les infrastructures, les équipements et les investissements, mais qu'en est-il de la formation professionnelle, levier important de développement dans les pays les plus pauvres ?
Les mouvements d'économie sociale et coopérative s'internationalisent de plus en plus. Travaillez-vous avec eux ? De quelle manière ? Ne conviendrait-il pas d'élaborer une stratégie d'échanges coopératifs plus forte ?
Nous avons récemment approuvé ici même le 11e Fonds européen de développement (FED). Vous jugez satisfaisante la coordination entre l'AFD et le FED. Comment voyez-vous cette articulation sur le terrain ? Selon vous, la budgétisation envisagée de ce fonds facilitera-t-elle le travail ?