Le texte entend donner la priorité aux CDI et, à défaut, privilégier les CDD longs, qui permettent l'emploi du jeune et la réussite de son parcours. Plutôt que de CDD entre un et trois ans, parlons de CDD de trois ans assortis d'une clause de rendez-vous annuel permettant la rupture du contrat pour des raisons économiques. En leur offrant la possibilité de sortir du dispositif en cas de besoin, l'amendement permettra aux associations de s'engager dans la durée. Si nécessaire, elles pourront toutefois signer un CDD d'une durée inférieure, s'il manque par exemple seize mois pour assurer la soudure entre un chantier d'insertion et une formation par alternance.