Vous avez parlé, à plusieurs reprises, d'adaptations. Pour ma part, je plaide en faveur de l'adaptation outre-mer de certains règlements nationaux – je l'ai encore fait, il y a une semaine à peine, lors d'un entretien avec le préfet de La Réunion. Nous sommes donc d'accord pour dire qu'il est nécessaire d'adapter nos lois, nos règlements, à la réalité de nos territoires.
Sur quoi souhaitez-vous une adaptation plus particulière, plus poussée, en dehors de la fongibilité que vous avez évoquée ? Par exemple, s'agissant de l'accompagnement des personnes âgées, nous avons souvent du mal à faire comprendre à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) qu'une péréquation est nécessaire parce que l'entrée dans la dépendance intervient dix ans plus tôt à La Réunion. C'est un combat perpétuel. Il serait souhaitable que la loi prévoie des règles qui s'appliqueraient de manière récurrente et qui ne nécessiteraient pas que l'on monte au créneau à chaque fois pour expliquer que la situation n'est pas la même qu'ailleurs. On gagnerait beaucoup de temps.