Une formation de haut niveau sera dispensée, aussi, aux services de la protection judiciaire de la jeunesse. Comprendre le parcours de radicalisation d’un jeune est toujours complexe. Nous savons la facilité avec laquelle certains jeunes délinquants de droit commun basculent dans des processus de radicalisation. Le passage de la délinquance de droit commun à la radicalisation et au terrorisme est un phénomène que les travaux de l’Assemblée nationale ont décrit à maintes reprises.
Nous devons savoir prendre les mesures qui s’imposent. Il faut, certes, accompagner, aider, suivre de nombreux mineurs menacés par cette radicalisation. Il faut aussi prendre acte de la nécessité de créer, au sein de la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse une unité de renseignement, à l’instar de ce qui est fait dans l’administration pénitentiaire.
Pour tous ces axes de travail, mais aussi pour répondre aux besoins du parquet antiterroriste, j’ai demandé à la garde des Sceaux de m’adresser également des propositions dans les jours qui viennent.