L’histoire nous l’a montré : le réveil de l’antisémitisme est le symptôme d’une crise de la démocratie, d’une crise de la République. C’est pour cela qu’il faut y répondre avec force.
Après Ilan Halimi, en 2006, après les crimes de Toulouse, les actes antisémites connaissent, en France, une progression insupportable. Il y a les paroles, les insultes, les gestes, les attaques ignobles, comme à Créteil, voici quelques semaines, qui, je l’ai rappelé dans cet hémicycle, n’ont pas soulevé l’indignation qui était attendue par nos compatriotes juifs.