Mais cette République doit faire preuve de la plus grande fermeté, de la plus grande intransigeance face à ceux qui tentent, au nom de l’islam, d’imposer une chape de plomb sur des quartiers, de faire régner leur ordre sur fond de trafics et sur fond de radicalisme religieux, un ordre dans lequel l’homme domine la femme et où la foi, comme vous avez eu raison de le rappeler, madame la présidente Pompili, l’emporterait sur la raison. J’avais, ici devant cette assemblée, il y a quelques mois, évoqué les insuffisances et les échecs de trente ans de politique d’intégration.
Mais, en effet, quand de vrais ghettos urbains se forment, où l’on n’est plus qu’entre soi, où l’on ne prône que le repli, que la mise en congé de la société, où l’État n’est plus présent, comment aller vers la République saisir cette main fraternelle qu’elle tend ? Surtout, comment tirer un trait catégorique sur cette frontière, trop souvent ténue, qui fait que l’on peut basculer dans nos quartiers – pas d’angélisme, regardons les faits en face ! – de l’islam tolérant, universel, bienveillant vers le conservatisme, vers l’obscurantisme, l’islamisme et, pire, la tentation du djihad et du passage à l’acte ? Ce débat, il n’est pas entre l’islam et la société, c’est bien un débat au sein même de l’islam que l’islam de France doit mener en son sein,
Le 14/01/2015 à 09:49, laïc a dit :
"c’est bien un débat au sein même de l’islam que l’islam de France doit mener en son sein,"
J'ai toujours dit qu'il fallait une réforme de l'islam, par l'islam lui-même, (quoique légalement l'Etat devrait imposer son point de vu sur tout ce qui n'est pas en conformité avec la loi républicaine) avec abandon officiel de la charia et condamnation de certaines phrases dangereuses du coran afin de lever toute amguïtés sur lesquelles pourraient s'appuyer les candidats potentiels au jihad armé.
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