Cela, monsieur le député Dhuicq, c’est votre position.
Si nous souhaitons garantir la continuité du savoir-faire de chaque segment de nos entreprises, nous ne pouvons que souhaiter le développement des sociétés d’armement françaises qui produisent et nouent des coopérations.
Les groupes français sont armés, si j’ose dire, pour répondre à l’enjeu des exportations et disposent de la taille critique pour ce faire.
Si nous ne parvenons pas à leur permettre d’investir autrement qu’à travers les commandes nationales, nos sociétés risquent de connaître de grandes difficultés.
Contrairement à ce que vous dites, le Gouvernement veut à la fois développer le système de production français et l’exportation afin de renforcer notre système de défense. Le Livre blanc, me semble-t-il, a réaffirmé la nécessité d’une telle politique responsable d’exportation.
La politique gouvernementale de soutien à l’export de nos entreprises est très importante. Le contrôle des exportations d’armements et de technologies demeure quant à lui, bien entendu, essentiel mais une telle politique n’en reste pas moins vitale pour nos entreprises.