Vous posez là un vaste problème. La France n’est pas isolée : lorsque le Président de la République a décidé d’engager nos forces armées, on a entendu, dans un premier temps, que la France était isolée et qu’elle allait intervenir seule. Or ce n’est pas le cas, puisque nous avons réussi à obtenir la participation d’autres pays européens, ce qui est très important. Je me suis moi-même rendu dernièrement en Centrafrique, où la force française va bientôt se désengager pour laisser place aux forces des Nations unies.
Les pays européens ont suivi la France, et ils apportent aussi du matériel : un pont sera bientôt monté par les Italiens, et il a été construit dans un autre pays d’Europe. Bref, la France a cherché à avoir des partenaires.
Vous évoquez, plus largement, le débat relatif au déficit. Le ministre de l’économie et le secrétaire d’État chargé du budget travaillent sur cette question à Bercy. C’est effectivement un sujet important, qui doit être négocié au niveau européen. Je ne peux pas vous donner d’informations plus précises sur ce sujet ; je peux seulement vous dire que ces questions sont discutées par le Gouvernement avec nos partenaires européens.