Intervention de Laurence Danjou

Réunion du 16 décembre 2014 à 17h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Laurence Danjou, gynécologue et coprésidente de l'ANCIC :

Il faut se battre sur tous les terrains, pour que toutes les possibilités restent ouvertes aux femmes et que les structures disposent des moyens suffisants.

Comme l'a dit Sophie Eyraud, l'ANCIC est une association de professionnels qui remplit plusieurs missions. Elle combat pour l'application du droit à l'IVG. Elle fait de la formation. Nous organisons tous les deux ans une journée de formation pour tous les professionnels que l'on a cités. Nous produisons des documents de formation sur les IVG médicamenteuses hors hospitalisation, et sur les IVG sous anesthésie locale. Nous venons de rénover notre site internet qui propose maintenant une entrée « grand public », une entrée « professionnels » et une entrée « vie de l'association ».

Nous avons fait un travail sur l'homme et l'IVG, parce que nous pensons utile que celui-ci puisse s'impliquer, s'il le souhaite. Nous allons travailler sur l'hymen, à la suite de nombreuses demandes de jeunes filles. Nous nous battons avec nos associations pour le maintien du droit à l'avortement, pour le maintien des structures, pour que les professionnels aient leur place et que ce droit soit exercé dans de bonnes conditions. Or ce n'est pas simple. Les difficultés ne manquent pas. Certains hôpitaux fonctionnent un peu n'importe comment, et je pense qu'en matière d'IVG, la maltraitance des femmes perdure.

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