Nous sommes sollicités. Mais l'éducation nationale, particulièrement la direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) ont préféré considérer que, si une infirmière souhaite assumer le rôle d'adulte référent, elle ne peut le faire qu'à titre individuel. En effet, sa position statutaire ne lui permet pas de faire sortir un élève de l'établissement sans un ordre de mission ; se pose aussi la question de la substitution partielle à l'autorité parentale. Cette façon de voir, strictement administrative, a occulté la vraie question de l'accompagnement qui est la levée du secret. La situation demeure inchangée à ce jour.