Intervention de Sophie Guillaume

Réunion du 16 décembre 2014 à 17h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Sophie Guillaume, sage-femme cadre supérieur à l'hôpital Necker, présidente du Collège national des sages-femmes de France, CNSF :

Créé en 2001, le CNSF est la société savante de la profession et regroupe l'ensemble des modes d'exercice de la profession. Je partage tout ce que j'ai entendu jusqu'à présent. Le collège s'est emparé de la problématique de l'accès aux soins et, depuis 2002, le numerus clausus des sages-femmes a été augmenté dans la perspective de l'élargissement du champ de compétence de notre profession. La loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (loi HPST) du 22 juillet 2009 prévoit le suivi gynécologique de prévention par les sages-femmes. Malgré cette augmentation de nos effectifs, beaucoup de femmes et de jeunes filles ignorent qu'elles peuvent avoir recours à nous. Nous nous sommes mobilisés contre cette invisibilité des sages-femmes sans recevoir une écoute favorable. Cela est d'autant plus regrettable que le collège est un interlocuteur des pouvoirs publics, des sociétés savantes et des autres professions de santé du champ de la santé de la femme et du nouveau-né puisque nous sommes l'interface entre les deux.

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