Le problème vient de ce qu'on n'a pas créé de droit opposable dans ce domaine. Des enseignants de sciences de la vie et de la terre (SVT) participent parfois à des séances d'éducation à la sexualité, mais comment fait-on pour intérioriser l'information délivrée ? C'est une vraie question. Il faut certes des apprentissages de savoirs mais il faut aussi passer au savoir-être et au savoir-faire. L'apprentissage collectif ne peut remplacer l'apprentissage individuel à l'école ou à l'extérieur. Une porte doit être ouverte pour accompagner de manière professionnelle mais sans médicaliser.
La circulaire sur l'éducation sexuelle à l'école est formidable, il faut la rendre véritablement obligatoire, l'intention n'est pas suffisante. Le problème est : comment faire pour inclure cette éducation dans les enseignements, l'emploi du temps ? Un droit opposable éviterait certains positionnements.