L'un des critères de désignation au collège du CSA étant les compétences, votre candidature ne peut qu'être favorablement appréciée, tant sont grandes celles que vous avez acquises au cours de votre carrière universitaire comme par votre expérience pratique.
J'aimerais savoir quelle est votre vision du cadre réglementaire. Le monde audiovisuel semble avoir besoin d'un peu de liberté. N'est-il pas temps de desserrer les contraintes auxquelles il est soumis ?
Hier, lors de l'audition de M. Olivier Schrameck sur le bilan quadriennal des résultats de la société France Télévisions, notre groupe a tenu à mettre l'accent sur la question du financement. Depuis 2012, nous dénonçons certains dysfonctionnements : nous estimons que l'État s'est désengagé. Partagez-vous ce constat ? Vous connaissez suffisamment ce secteur pour savoir ses difficultés. Comptez-vous conduire une réflexion sur cet aspect particulier dans le cadre de vos futures fonctions au CSA ?
Comme nombre de mes collègues, j'ai été sensible à vos développements sur les liens entre audiovisuel et numérique. Les récents événements ont montré l'urgence de traiter la question du contrôle des réseaux sociaux, qui touche autant à nos libertés qu'à la sécurité nationale et internationale. Est-ce une piste de réflexion que vous allez suivre ?
Vous avez parlé de révolution. Il appartient certainement au CSA de l'accompagner. Nous sommes toutefois de ceux qui pensent que le Conseil ne doit pas se mêler de tout : les sages doivent rester sages et ne pas intervenir dans tout et partout. J'espère, chère madame, que vous en avez bien conscience.