La loi du 15 novembre 2013 précise que les membres du CSA sont désignés en raison de leurs compétences en matière économique, juridique ou technique ou de leur expérience professionnelle dans le domaine de la communication. Votre intervention a montré que votre candidature répondait à ces critères.
Vers quels groupes de travail du CSA vous conduisent vos envies ?
Parmi vos fonctions actuelles à l'Institut français de presse, au Conseil national du numérique, à l'université, à l'INA, laquelle vous apporte le plus pour être utile au CSA ?
Vous avez évoqué votre qualité d'expert au sein de l'un des « labs » de la HADOPI. Quel avenir voyez-vous à cette institution ? Que pensez-vous de son éventuelle fusion avec le CSA ? En 2012, vous déclariez que l'heure de la réunion des autorités de régulation des médias, de l'internet et des télécommunications était arrivée. Le pensez-vous encore en 2015 ?
Vous savez que la loyauté des algorithmes est l'objet de nombreux travaux parlementaires, notamment ceux en cours de la Commission de réflexion sur le droit et les libertés à l'âge du numérique. Tout le vocabulaire du numérique revient à faire des utilisateurs des consommateurs. À votre avis, le citoyen peut-il encore exister à l'heure du numérique ? N'y a-t-il pas nécessité que la puissance publique intervienne pour faire en sorte que l'apprentissage de la citoyenneté soit au coeur de l'organisation d'internet ?