Monsieur le député, comme l’a rappelé le Président de la République le 5 janvier dernier, il appartient au peuple grec de choisir librement, souverainement, démocratiquement ses gouvernants lors des élections législatives anticipées du 25 janvier prochain.
(« Bravo ! » sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Quel que soit son choix, celui-ci sera respecté.
J’ai la conviction que l’avenir de la Grèce est dans la zone euro ; c’est d’ailleurs la position de toutes les grandes familles politiques grecques. Il reviendra aux institutions européennes et aux autres États membres de travailler avec le gouvernement que les Grecs se seront choisi à l’issue de ces élections, dans le respect des engagements internationaux pris par la Grèce, afin d’aider ce pays à sortir de la crise.
Le peuple grec a effectivement consenti d’immenses efforts afin de redresser la situation financière provoquée par l’ineptie du système fiscal et l’absence de cadastre, et ces efforts devraient permettre à ce pays de retrouver la croissance. Notre priorité, en Grèce comme dans le reste de la zone euro, est en effet le soutien à la croissance, à l’investissement et à l’emploi, en particulier celui des jeunes.
La stabilité et l’intégrité de la zone euro ne peuvent être remises en cause. Les instruments de cette stabilité existent : ce sont le Mécanisme européen de stabilité et l’Union bancaire.
Je le répète : la priorité que nous défendons, avec la nouvelle commission présidée par M. Juncker, est le soutien à l’investissement, à la croissance et à l’emploi. C’est ce qui permettra à la Grèce de se redresser tout en restant dans la zone euro – et la France sera à ses côtés pour l’y aider.