Monsieur le Premier ministre, rien n’est jamais pareil, mais tout recommence. Qui, ici, connaît Thérèse Priest ?
Thérèse Priest est une des deux personnes qui, hier, ont été enlevées à Bangui, en Centrafrique. Cette Française de 67 ans, originaire de Pont-de-Veyle, dans l’Ain, avait fondé avec son mari, il y a une dizaine d’années, une petite ONG pour porter secours aux populations de Centrafrique. Elle avait réussi à entraîner avec elle le médecin de la commune – et Dieu sait qu’en zone rurale, les médecins sont précieux ! Pourtant, chaque année, celui-ci mettait à profit ses vacances pour partir vacciner les populations centrafricaines.
Hier, Thérèse Priest a été enlevée par quatre hommes armés de kalachnikovs ; depuis, une troisième personne a été enlevée. Cela est révoltant. Chez nous, dans l’Ain, l’émotion est grande ; nous nous faisons tous énormément de souci pour elle.
Monsieur le Premier ministre, pourriez-vous nous indiquer quelles mesures ont été prises pour la retrouver ? Je sais que l’ambassade de France et l’archevêché de Bangui ont entrepris des démarches en vue de sa libération. Quelles sont les nouvelles ?