Être le réceptacle des incompréhensions, des imperfections de la société et devoir en permanence y répondre en s’adaptant à ce que voient et entendent les enfants par ailleurs, cela s’apprend. Bien sûr, la formation des enseignants passe pour une évidence aujourd’hui, mais rappelez-vous qu’il n’y a pas si longtemps ce n’était pas le cas, et je vous remercie d’avoir souligné que la loi de refondation de l’école est venue mettre un terme à une tendance qui était extrêmement négative,
Le 21/01/2015 à 08:56, laïc a dit :
" la loi de refondation de l’école est venue mettre un terme à une tendance qui était extrêmement négative,"
C'est nébuleux comme sens, c'est quoi cette tendance ? On parle dans l'abstrait, et même cette abstraction en liaison avec la réalité renvoie encore au flou... La seule tendance qui soit, c'est de rejeter tout discours refusant ou mettant en cause la science. Maintenant, la vraie question qui se pose est : faut-il appeler la police dès que l'on va commencer un cours de science, ou aborder une question d'histoire ou de géographie ? Faut-il cantonner l'enseignement au seul apprentissage de la lecture et des mathématiques de base, car ce sont les deux élements les moins conflictuels de l'apprentissage scolaire ? Faut-il avoir peur en permanence dès que l'on sort de l'enseignement des lettres et des chiffres ?
En plus, ce n'est pas aux professeurs de remédier aux imperfections sociales : la société a laissé se développer des cités ghettos, qu'y peut le professeur sauf à enseigner les noms des responsables politiques qui ont créé ces ghettos et n'ont rien voulu faire pour les empêcher ? La seule chose pratique qu'il puisse faire, c'est de faire respecter la laïcité, en sachant que la classe polique ne le couvre pas suffisamment dans cette action rédemptrice et républicaine.
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