Pourtant, les arguments retenus, qui concernent notamment la jeunesse en difficulté, sont les mêmes pour le ministère de la ville et pour le ministère de l’éducation nationale ! Ces trois dernières années, la situation s’est considérablement dégradée : retard scolaire, nombre de familles monoparentales très élevé, nombre important de boursiers, taux d’absentéisme et de chômage des jeunes eux aussi très importants. Ce collège n’est malheureusement pas le seul en France à vivre cette situation ubuesque. Devant cette incohérence, puisque les critères requis se sont aggravés, comment demander à une équipe éducative de s’impliquer dans la politique de la ville, alors qu’on dénie la difficulté de sa tâche dans son établissement scolaire ?